jeudi 3 octobre 2013

Deuxième partie !


J'ai posté ces planches il y a quelques temps en noir et blanc les voici en couleurs :


J'amorce désormais les 90 dernières planches, encore environ dix mois de travail  pour tout boucler , on y croit !!

vendredi 30 août 2013

La traversée de l’Atlantique aux XVIIe et XVIIIe siècles


Aujourd’hui, lorsque nous traversons l’Atlantique Nord dans le confort d’un Airbus ou d’un Boeing, il nous est difficile d’imaginer les conditions difficiles que connurent ceux et celles qui osèrent s’aventurer sur l’océan aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Bien que moins périlleuse qu’au XVIe siècle, la traversée était toujours une rude épreuve que marins et passagers n’entreprenaient pas sans crainte. Essentiellement terrienne depuis un millénaire, la civilisation européenne associait la mer aux pires images de détresse et de peur. À l'époque, plusieurs proverbes et dictons circulaient en Europe et conseillaient de ne pas se risquer sur la mer : « Louez la mer, mais tenez-vous sur le rivage » disaient les Latins. « Mieux vaut être sur la lande avec un vieux chariot que sur mer dans un navire neuf » affirmaient les Hollandais. « Si tu veux apprendre à prier, va sur la mer », déclarait le personnage de Cervantès Sancho Pança. De plus, la traversée de l’Atlantique Nord en direction du Canada avait la réputation d’être extrêmement difficile. En 1716, le commandant du navire François, le capitaine Voutron, qui avait effectué plusieurs fois ce voyage, écrivait:

« J’ai été sept fois au Canada et quoique je m’en sois bien tiré, j’ose assurer que le plus favorable de ces voyages m’a donné plus de cheveux blancs que tous ceux que j’ai faits ailleurs. »


Détail d'un navire apparaissant sur la page frontispice du traité d'hydrographie de G. Fournier, 1667
Crédit
Partis principalement de l’Île-de-France ou du Nord-Ouest (Normandie, Bretagne, Poitou, Aunis, Saintonge et Picardie), ce n’est pas sans une certaine angoisse face au voyage que les immigrants en partance pour le Canada montaient à bord d’un navire de moins de 200 tonneaux dont la longueur était inférieure à 25 mètres. Inutile de mentionner que dans un si petit bâtiment le confort laissait à désirer. La place réservée aux passagers y était très limitée. Tout le monde, fonctionnaire du roi, missionnaire, religieuse, officier militaire, soldat, engagé, fils de famille, braconnier, faux saunier, marchand, commis et émigrant volontaire, étaient serrés comme des sardines, en particulier ceux et celles qui couchaient dans la « sainte barbe » à l’arrière du bâtiment. Car, en plus des passagers et des membres d’équipage, le bateau contenait les marchandises et la nourriture pour la traversée, c'est-à-dire des provisions pour deux mois environ. Des animaux vivants comme porcs, moutons, poules, boeufs et chevaux étaient parqués près des cuisines sous le gaillard d'avant, une partie de ceux-ci devant servir à la consommation à bord pendant la traversée. Chaque espace était donc utilisé à son maximum.

Lorsque le bateau réussissait à quitter le port et à s’engager sur l’Atlantique, une foule d’aléas pouvaient venir entraver le voyage comme les naufrages, les avaries, les attaques des corsaires. En outre, avec son temps froid, ses brumes et ses glaces près des côtes canadiennes, le climat rude de l’Atlantique Nord rendait pénible la vie à bord. Le froid et l’humidité étaient d’autant plus mordants sur le navire que souvent, à cause du mauvais temps et des fréquentes tempêtes qui balayaient l’océan, on ne pouvait faire de feu pour se réchauffer ou pour cuire les aliments, par crainte des incendies. L’équipage et les passagers devaient alors se contenter de repas froids. Il arrivait également que les paillasses, lits et « branles » (hamacs), dans lesquels couchaient les passagers, fussent détrempés, les vivres et les marchandises gâtés par l’eau qui s’infiltrait partout dans le bâtiment.

Pendant la traversée pour les passagers, le quotidien est assez monotone. Lorsque le temps le permet, la vie à bord se résume à de longues promenades sur le pont, entrecoupées de jeux de société ou de hasard (cartes, échecs ou dés), ainsi que de musique et de chant. Certains passagers s'adonnaient à la lecture et à l'écriture. Autrement, on passait le temps à converser et à observer les autres navires au hasard des rencontres sur l’océan. On avait donc très peu d'activités et on devenait vite déseuvrés. Heureusement qu’il y avait les repas pour briser la monotonie de la traversée. Habituellement trois repas par jour étaient servis. Au petit déjeuner, on ne se nourrissait que de biscuits,


La boussole ou boëte de l'aiguille aimentée nommée compas tirée de G. Fournier, Hydrographie contenant la théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation, Paris, Chez Jean Dupuis, 2e édition, 1667, p. 403) 
Crédit
excellents sauf qu’après quelques semaines de navigation, il arrivait souvent qu’ils soient remplis de petits vers. Quant au déjeuner et au dîner, ils se composaient d'un potage fait de semoule de seigle ou d'avoine, parfois de maïs, de fèves ou de pois, auquel on ajoutait de la graisse ou de l'huile d'olive de façon à ce que le tout soit nourrissant. Heureusement que trois ou quatre fois par semaine, au déjeuner et au dîner, selon le Père Georges Fournier dans son traité d'hydrographie, « on donnait du lard et les autres jours deux morues pour huit hommes ou deux harengs ». Aussi toutes les fois que cela était possible, les hommes essayaient d'améliorer le menu quotidien par les produits de leur pêche: thon, marsouin, requin, etc. Comme boisson, on a du cidre et de l'eau douce en autant que celle-ci ne fût pas trop corrompue. Or, il arrivait fréquemment que, conservée dans des tonneaux de bois, l'eau potable, au bout de 15 à 30 jours de navigation, prît un goût amer, une couleur brunâtre et s'emplît par la suite d'asticots, c'est-à-dire de petites larves, en plus de dégager une odeur nauséabonde; tant et si bien que, quelque fois, il faut se boucher le nez pour avoir le courage d'en boire. Ainsi, pendant la traversée de Marguerite Bourgeoys à l'été 1653, « on ne lui servit qu'une eau croupie et corrompue dont, au reste, elle se montra toujours très contente, à cause de son grand esprit de pénitence et de mortification ». Le dimanche, jour exceptionnel, on mettait du vin sur les tables. 

L'hygiène personnelle des matelots et des passagers laissait beaucoup à désirer. L'eau douce était trop précieuse pour qu’on la « gaspille » à laver le linge ou sa personne. On peut alors s’imaginer la puanteur qui régnait dans l'entrepont où les sabords sont presque continuellement fermés. Les parasites y pullulaient. Le jésuite Nau écrit dans le récit de sa traversée en 1734: « toutes les fois que nous sortions de l'entrepont, nous nous trouvions couverts de poux. J'en ai trouvé jusques dans mes chaussons… »

Dans ces conditions, les maladies se développaient aisément. Bien que n’étant pas mortelle, une des premières à se déclarer à bord était le mal de mer. Dès que le bâtiment prenait la mer, des passagers étaient atteints d’un « douloureux soulèvement ou bondissement d'estomac qui fait rendre gorge et vider entièrement tant par haut que par bas: ceux qui sont accoutumés à la marine se moquent des malades, et n'en font que rire », écrivit Estienne Cleirac, en 1661, dans son ouvrage Les Us et Coutumes de la mer. À ce propos, le sulpicien Joseph Dargent qui vint en Nouvelle-France en 1737, raconta dans sa relation de voyage que dès que le navire prit le large, il « commença à apercevoir les effets de la mer sur les hommes. De tous côtés on ne voyait que gens abattus et qui faisaient des restitutions. C'était quelque chose de risible que de les voir courir de côté et d'autre sur les bords du vaisseau. Craignant au commencement que mon tour ne vînt, je n'osais en rire. Enfin je m'enhardis et ne donnai point la consolation à plusieurs qu’ils auraient souhaité, qui était de rire à leur tour à mes dépens, car je ne fus aucunement incommodé ». 

La maladie la plus fréquente en mer et souvent mortelle était le scorbut. Celui-ci fit autant de ravages au XVIIIe siècle qu'il en avait causé au siècle précédent. Les autres maux qui occasionnaient aussi beaucoup de morts étaient ceux que l'on désignait sous le terme générique de « fièvre » commune», « chaude », « maligne » ou « pourprée », parce que l'on ne pouvait préciser davantage la maladie. Ce mot englobait des maux comme le typhus, la rougeole, la dysenterie, la petite vérole, etc. La promiscuité dans laquelle on se retrouvait, jointe à l’absence d’hygiène, au froid et à l’humidité, faisait en sorte que ces maladies se propageaient rapidement sur les navires et que 7 à 10 % des passagers décédaient avant d’arriver en Nouvelle-France.

Finalement, après une soixantaine de jours en mer et avoir surmonté maladies, tempêtes, pirates et corsaires, remonté le fleuve Saint-Laurent, où les occasions de faire naufrage étaient nombreuses, on atteignait le port de Québec. Le voyageur pouvait enfin mettre le pied en terre canadienne.


André Lachance



BIBLIOGRAPHIE 
Sources

Bougainville. « Journal de navigation… », dans RAPQ, 1923-1924, p. 378-387.

Cleirac, Estienne. « Explication des termes de marine employez par les édits, ordonnances et règlements de l’admirauté », dans Les Us et Coutumes de la mer... Rouen, Jean Lucas, 1671.

Dargent, Joseph. « Relation d’un voyage de Paris à Montréal en Canada en 1737 », dans RAPQ, 1947-1948, p. 10-17.

Fournier, Georges. Hydrographie contenant la théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation, 2e édition, Paris, Jean Dupuis, 1667.

Nau, Père. « Lettre du Père Nau, missionnaire au Canada au R. Père Richard, provincial de la province de Guyenne, à Bordeaux », dans RAPQ, 1926-1927, p. 267-269.



Note : Ce texte est un résumé du chapitre 2 «Survivre à l’Atlantique» publié en 1992 dans un ouvrage collectif dirigé par Yves Landry,Pour le Christ et le Roi. La vie au temps des premiers Montréalais, Montréal, Libre Expression et Art Global.
Crédit : collection privée de l'auteur




Nous remercions chaleureusement Monsieur André Lachance de nous avoir autorisés à reproduire son article du site Mémoires Vives ainsi que Monsieur Gilles Durand, rédacteur en chef du Bulletin. 



Atlantic crossing of the 17th and 18th century.


Today, when we go across the North Atlantic Ocean in a confortable Boeing or Airbus, it is difficult to imagine the troublesome conditions of those who dared the adventure during the 17th and 18th century.

Even though less dangerous than in the 16th century, the crossing was still a hard ordeal, that sailors and passengers did not take without some fear. Essentially earthly bound over millionaries, europeen civilisation had always associated the seas to stressing and scary images. At the time, several proverbs and sayings circulated in Europe about not risking to go seabound. “Bless the sea, but stay on the shore.” said the Latin. “Better on land in an old wagon than on the sea with a brand new ship.” claimed the Dutch. “If you want to learn how to pray, go out to sea.” declared the character of Cervantès Sancho Pança. Furthurmore, the North Atlantic crossing towards Canada was reputated to be extremely difficult. In 1716, the commandant of the ship “Francois”, the Capitain Voutron, who had made the trip several times, wrote : “I have been to Canada seven times, and even though I’ve made it quite well, I can tell you that the best of these crossings has given me more white hair than any other trip anywhere else.” Leaving essentially from the center or north west of France, (Normandie, Ile de France, etc....) it is not without a certain anxiety that futur Canadian immigrants got on ships less than 200 tuns, and 25 meters long. Needless to say that in a such small space, comfort had room for improvement. Passenger place was more than limited. Everyone; king’s administration, missionary, nun, officer, soldier, volonteer, rich man, poacher, trader, merchant, clerck or immigrant; they were all as tight as sardines in a can. Especially those who slept in the ‘saint barbe’ at the back of the boat. For, as well as passengers and crew, the ship contained merchandise and supplies for the crossing, meaning stock for about two months. Live animals, such as pork, sheep, chickens, cows and horses were parked next to the kitchens; under the front deck; as some of them were meant to be consumed during the crossing. All space was thus used to the maximum.

When the boat succeeded in leaving the harbour to the Atlantic, the unexpected; shipwrecks, sinking, pirates, ans sicknesses could shakle the crossing. Also, with the cold weather, mist, and ice near the Canadian coast, the North Atlantic climate made life aboard laborious. The cold and humidity were magnified by the fact that storms and waves made it impossible to light fires for heat and cooking, by fear that the ship might burn. Crew and passangers often had to be contented with cold meals. It was frequent that passengers bedding, hamacs, or straw matresses be soaked through ; as well as food and merchandise being moldy; as water infiltrated easily into the boats.

During crossing, the passengers lived a wearsome life. When weather permitted, life a board was resumed by walks on the deck, games (cards, dice or chess) and musique and / or singing. Certain passengers read or wrote. Otherwise time was passed conversing about or observing other ships as hasard would make meetings on the ocean. There were thus very few activities, and people became quickly bored. Chance had that meals cut the rythme of crossing. They were usually served 3 times a day. Breakfast only consisted of biscuts. Normally excellent, they often got infected by worms after several weeks of navigation. As for lunch and dinner ; they were composed of rye, oat, corn, or pea soup; which was greased up with vegetable oils or animal grease to make it more nourrishing. Luckily 3 or 4 times a week, as told by father George Fourrnier in his hydrographic treaty, “ we were given lard and other days 2 cod or herring for 8 men.” Thus, as often as possible, the crew tried to improve the menu with the fish caught; tuna, sea-hog, shark, etc... Drinks were cider and soft water, as long as it wasn’t contaminated. Back then, after 15 of 30 days of navigation, as the water was stocked in wooden casks, it was often sour tasting, brown colored, and eventually full of maggots with a nausiating odor; so much so, that one had to have considerable courage and block one’s nose to be able to drink it. Hense, during the crossing of Marguerite Bourgeois in the summer of 1653, “she was given stagnant and rotten water, which for the rest, she was thankful, because of her great mind of penance and humiliation.” Sunday, day of exception, wine was on the table.

Personnal hygene of crew and passangers was more than negligent. Soft water being too precious to squander by washing one’s self or clothing. We may imangine the hanging stench in the quarters where people were lodged, and often confined. It was swarmng with parasites. The Jesuite Nau wrote about his voyage in 1734 : “every time we went up to the deck we were covered with lice. I even found them in my slippers.”

In thes conditions, sickness was easily developped. Even though not mortal, the first to be declared was sea-sickness. As soon as the boat took to sea, passengers were taken by a “painful rising or jumping up of the stomach which burnt the throat and emptied entirely by top a,d bottom: those that are used to the sea make fun of the sick, and only laugh of it.” wrote Estienne Cleirac, in 1661, in his work “Ways and Customs of the Sea”. In the same register, the sulpicien Joseph Dargent who comes to “New France” in 1737, told of his trip as soon as leaving the coast ; he “started to see the effect of the sea on man. To all sides one can only see battered and broken men making returns. It was almost funny to see them running from one side of the ship to the other. Afraid my turn was to come, I dared not laugh. Atleast I was to make bold; and not give consolation to those who would have liked to laugh at me on their turn; as I was not to be indisposed at all.”

The most frequent, and often deadly sickness at sea was scurvy. It caused as many deaths in the 18th century as in the preceding one. Other illnesses occassioning many deaths were, “fever, the common, spite, hot, or deep red,” as one could not define more the illness. These words covered typus, measles, dysentury, pox, etc. The unpleasant proximity, doubled with bad hygene and cold and humid environnement, occaissonned the fact that sickness quickly propagated on ships, and 7 to 10 % of all passengers died befor getting to New France.

Finally, after 60 days at sea, and surviving all sickness, storms, pirates, and coming up the St. Laurent River ; where occaissons to ship-wreck were many; one could finally put foot to Canadian ground.



We warmly thank M. André Lachance for authorising us to reprint his article from “Memoires Vives” as well as M. Gilles Durand, cheif editor of the “Bulletin”

The translator presents excuses as to any mistakes in original text translations; as I am not a professional editorial or litterary translator. Just bilingual

jeudi 8 août 2013

La peste de 1720, à t-on sacrifié Marseille ? - L'ombre d'un doute


Un intéressant documentaire d'environ une heure racontant la peste de Marseille durant laquelle Marie-Angélique fut mise en quarantaine avec Mme Courtemanche et l'équipage de L'Aventurier.
Le documentaire met l'accent sur la responsabilité des échevins et autres notables de la ville quant à l'expansion de l'épidémie.



Un passage très impressionnant visuellement, auquel nous allons consacrer pas mal de pages, bien que, encore une fois, nous n'ayons pas le loisir d'en raconter tous les détails.


The plague of 1720, Was Marseille Sacrificed? - A shadow of doubt.

An interesting documentary about an hour long, that tells the story of the plague in Marseille during the period when Marie Angelique was in quarantine  with Mrs. Courtemanche and the crew of  'The Adventurier'.  
The documentary puts an accent on the deputy's (and other eminent personalitie's) responsability with regard to the epidemics expansion.
A visually impressive passage; which we are going to consencrate several pages; although, once again, we do not have the pleasure to relate all the details.

jeudi 25 juillet 2013

Partie de campagne

Aujourd' hui, en l'honneur de la Fille Sauvage, quelques photos de campagne, dans les tons verts, or et bleu des premières pages couleurs postées par Gaëlle les semaines précédentes.









Today, in honor of the Wild Girl, some pictures of country side, according to the green, blue and yellow shades used by Gaëlle in the first color pages posted this past weeks.

jeudi 11 juillet 2013

Couleurs

Le petit cap des 10 planches colorisées est dépassé, c'est pas énorme mais cela fait étrange de revenir sur un travail assez vieux, de s'empêcher de vouloir encore une fois corriger. Et il y a une nécessité d'aller vite, ne pas s'attarder sur les détails parce que sinon, j'y passerai cinq ans. Sans pour autant bâcler. C'est un équilibre à trouver...



Colors

Gone past the cap of ten pages colored, not a lot, but it feels strange to come back to such old work without correcting anything.  There is the need to go fast, and not to nicker over details; or it's going to take over five years; without of course doing a fly over.  Finding the best balance......... 

jeudi 27 juin 2013

La Fille Sauvage de Songy poursuivie dans la forêt


Gaëlle a sérieusement entamé la couleur alors on vous en fait profiter un peu!
Ca a de la gueule, non?!




Wild girl of Champagne 

Gaëlle is just beginning the color of comics book, so, enjoy it!
It's great isn't it?!


vendredi 14 juin 2013

Therion Soeur Angelique (Les Fleurs Du Mal 2012)



Bon, d'accord, le rapport est assez tiré par les cheveux mais ça m'a plu!


Therion - Sister Angélique 

Well, it's not really about Marie-Angélique but I'd like it! So, enjoy it!

jeudi 30 mai 2013

La Porte Saint-Martin




Mais que va donc faire Marie-Angélique Memmie LeBlanc à Paris?! Vous le saurez en lisant Marie-Angélique, la Fille sauvage de Songy, en 2014!!


En attendant, rendez-vous un jeudi sur deux, même bat-heure, même bat-blog!

(bon OK, en vrai c'est pas toujours à la même heure et, surtout, y a même pas Batman dans la BD)




The Porte Saint-Martin

Why was Marie-Angélique Memmie LeBlanc in Paris? Find out by reading Marie-Angélique, wild girl of Champagne in 2014!

In the meantime, go on alternate Thursdays, same bat-time, same bat-blog!

(well OK, the real thing is not always at the same time and, more importantly, Batman are not even in comics)

jeudi 16 mai 2013

Brouillons des pages 109 à 113


    On avance toujours vers l'objectif : sortie courant 2014!!!

Un peu en vrac (parce qu'il ne faut pas tout spolier!), le story-board des pages 109 à 113!


Sketching towards our objective, sometime in 2014.  We've mixed it up, (don't want to spoil anything for you all!), the story board from pages 109 to 113.

vendredi 3 mai 2013

Voltaire et la fille sauvage

     Il y a des guest-stars prestigieuses dans Marie-Angélique, la Fille sauvage de Songy! 
L'une d'entre elles n'est autre que François-Marie Arouet alias Voltaire.

     S'il est fort probable qu'il a rencontré Marie-Angélique, nous avons pris bien des libertés pour narrer leur rencontre. Ce tant pour des préoccupations pragmatiques que pour la fluidité de la narration.
     Lors de cette rencontre, un autre personnage d'envergure fera son apparition! Un personnage du genre de ceux que l'on appelle "Majesté"...

     Vraiment hâte que vous lisiez l'intégralité de la BD!!!




Voltaire and the wild girl


There are prestigious guest stars in Marie-Angélique, wild girl Songy!
One of them : François-Marie Arouet aka Voltaire.

     He probabely really met Marie-Angélique but we took many liberties to narrate their meeting. We had pragmatic concern et the will to increase the narration's flow.
      At this meeting, another major character will appear! A character who was called "Majesty" ...

      Can not wait for you reading the entire comic!

jeudi 18 avril 2013

Fashion fashioning


Au musée des Arts Décoratifs de Paris s'est tenu dernièrement l'exposition "Fashion Fashioning" la mode européenne de 1700 à 1915. Vous pensez bien que j'en ai profité pour aller voir et croquer les costumes de l'époque qui nous intéresse.  





Fashion fashinoning

    The Musée des Arts Décoratifs at Paris has recently held the “Fashion Fashioning” exposition which concerned european style from 1700 to 1915. Of course I took advantage of this to go and sketch some costumes from this era that are intresting for us!

jeudi 4 avril 2013

La cathédrale Saint-Etienne de Châlons au XVIIIème

     La cathédrale Saint-Etienne de Châlons-en-Champagne a subi de nombreux changements au cours des siècles. Si vous visitez Châlons, vous verrez que la version que l'on présente dans la bande dessinée est un peu différente de l'actuelle.
     Initialement cathédrale romane, elle subit rapidement l'influence du style gothique et se vit ajouter chapelles rayonnantes et déambulatoires. Au XVIème siècle, la tour Nord fut dotée d'une flèche de bois et de plomb qui détruite par un incendie provoqué par la foudre et détruisant une partie de la voûte du même coup. A la fin du XVIIème, on construisit deux flèches mi-baroque mi-gothique que vous pouvez admirer sur la planche dessinée par Gaëlle :

     Mais au XIXème siècle, lors d'une grande opération de restauration de l'édifice, il fut jugé qu'elles nuisaient à l'harmonie du bâtiment et furent donc supprimées. C'est ainsi que vous pourrez voir les deux tours nues au XXIème siècle.





St. Etienne Cathedrale at Chalons in the 18th century

     St. Etienne Cathedrale at Chalons has had many changes throughout the centuries. If you visit Chalons, you will notice that the book’s version is a little different than that of present day.
Initially a Roman Cathedrale, it is quickly subjet to tha gothic influence, and sees iself radiant and ambulatory chappelles added on.
     In the 16th century, the north tour was equiped with a wooden and lead arrow. It was hit by lightening, creating a fire that even destroyed part of the vault as well. At the end of the 17th century, two arrows were added, mi-gothic and mi-baroc, which we can admire in Gaelle’s drawing.

Never the less, during a huge restauration in the 19th century, the arrows were judged to be out of harmony and were destroyed. That is why today, you may notice that both tours stand capless.

jeudi 7 mars 2013

Changement de rythme

Bonjour à tous!

Petite note spéciale aujourd'hui pour vous annoncer que désormais, nous vous donnerons rendez-vous tous les quinze jours seulement sur le blog de Marie-Angélique Leblanc, la fille sauvage de Songy.

En effet, la dead line de la bande dessinée se rapproche dangereusement, on a la tête dans le guidon et l'on ne voudrait pas non plus épuiser tous nos sujets trop vite.

Nous pouvons vos annoncer que nous avons officiellement dépassé les 130 pages écrites, donc plus des deux tiers de ce gros roman graphique à paraître, je le rappelle, en 2014. \o/

Pour nous trois hip hip hip...?



Changing rythm

Hello Everybody!

A special little note today, juste to let you all know that heseforth we will be on the blog every fifteen days.

Actually, the deadlines are getting dangerously closer and closer and we've all got the pedal on the metal. Also, we don't want to run out subjects too quickly, now do we?

We can also officially announce that we are over the 130 written pages, so, over two thirds oh this graphic novel! Whose will be published in 2014, I recall.


For us three hip hip hip...?

vendredi 1 mars 2013

teaser

une petite idée de note mais Photoshop a planté, j'ai pas le courage de tout refaire. Mais pour dans 15 jours vous aurez la suite ...

jeudi 14 février 2013

Quand une case


se transforme en illustration ... ça donne ça : 
dès que je peux je la mets en couleur :)



When a square becomes an illustration it gives us that! 
I'll put it up in color as soon as I can.



jeudi 7 février 2013

De la couleur dans la nuit songenate

Un petit extrait d'une page en couleur que Gaëlle vient tout juste de faire!



    Color in a dreamy Songy's night.  Just a little teaser from a color page Gaelle has just finished.


J'en profite pour remercier Magdeline Blain pour les traductions en anglais que je n'avais plus vraiment le temps de faire. 

jeudi 31 janvier 2013

Petit Verglas de Corbeyran et Sattouf

     Aujourd'hui dans la rubrique "les fictions qui abordent des thèmes proches de notre BD", parlons un peu de Petit Verglas, une bande dessinée en trois volumes d'Eric Corbeyran et Riad Sattouf, éditée chez Delcourt.
     Non, ça n'est pas du fayotage, il se trouve que cette BD est l'une des premières que j'ai achetées étant adolescente et que j'ai commencé à acheter autre chose que des mangas.




     "Petit verglas" n'est pas à proprement parler une "enfant sauvage". Elle est simplement l'objet d'expérimentation d'un "savant" passionné par les capacités de l'esprit humain et la façon dont l'être humain découvre et apprend. Il enferme donc une petite fille dans une cabane avec pour seul contact humain une vieille paysanne qui lui apporte à manger et qui a interdiction de lui adresser la parole. L'éminent chercheur lui ôte un à un tous les objets dont elle se sert comme jouet et se désole que la fillette ne se dirige pas spontanément vers les livres. [Hé oui, tout le monde n'est pas Tarzan qui apprend à lire tout seul avec les livres de feux ses parents alors même qu'il ne sait pas parler.]
     Ca n'est pas vraiment spolier que de dire que, bien sûr, la fille va un jour s'échapper et que nous allons alors assister à son insertion dans le monde, à commencer par sa rencontre avec un jeune homme doté de pouvoirs de guérison qui semblent lui venir des druides. "Petit Verglas" va découvrir ce monde dont elle a été coupée pendant dix-sept années et le lecteur, lui, va découvrir quelles émotions cela provoque en elle, de quelle façon elle va vivre ces découvertes et réagir face à son "bourreau", quelles places vont prendre les émotions dont on a voulu la couper et l'intellect qu'on lui aurait voulu pur.

     Marie-Angélique, quant à elle, a fasciné les philosophes de la fin du XVIIIème siècle qui sont nombreux à avoir écrit sur elle, la prenant parfois comme exemple pour illustrer leurs propos et théories, parfois sans l'avoir même rencontrée.
     Au-delà de la fascination assez romantique (au sens premier du terme) que suscitent les enfants sauvages, supposés réels ou ceux de fiction comme Tarzan ou Mowgli, ce sont toutes les questions de ce que serait l'Homme sans un environnement social structuré, ce qui est inné et acquis.
     Voici un petit extrait de Epitre sur l'Homme de Louis Racine où il cite la fille sauvage de Songy :




    Today in the rubric fiction that abords themes close to our comic book, let's talk about "petit verglas" or "little frozen" ; a comic in three volumes by Eric Corbeyran and Riad Sattouf, edited by Delcourt.  No, I am not sucking up, it just happens that this is the one of the first books  I bought as a teenager, and thus I started buying other than just Mangas.

     Petit verglas is not exactly  a savage child.  She's simply the object of experiment for a mad scientist obsessed by the capacities of the human mind, and the human way of discovering and learning.  He therefore confines a young girl in a cabin, and her only contact is an old lady who brings her food, but whom he forbids to talk to the girl.   The scientist then takes away, one by one, all objects she uses as toys, and is upset when she will not go spontainiously to the books.  (And yes, everyone is not Tarzan who learns to read all by himself, even though he doesn't know how to talk.)    Needless to say, of course, that one day the girl escapes and we assist to her insertion into the world; starting with her meeting a young man who has heeling powers that seem to come from druids.  Petit Verglas discovers a world which  she has been cut-off from for 17 years, and we the reader discover the emotions that this produces.  The way she lives her discoveries, the way she acts towards her "tormentor", the place that take the emotions which he wished to keep from her, and her intellect that was to be pure.    As for marie-Angelique, she fascinated philosophers near the end of the 18th century who were many to write about her, and sometimes even using illustrations of her to underline their words and theories without even meeting her.    Furthur than the romantic fascination (using the first sense of the term) that provoke all savage children, supposedly real or fictional like Tarzan or Mowgli,  it's all the questions raised by what Mankind would be without a socially stuctured environement; which is inborn and aquired.

jeudi 17 janvier 2013

Les règles de la fille sauvage



     On avait déjà fait un petit article sans trop de prétention sur la médecine au XVIII ème siècle et on s'est dit qu'on allait faire une courte série d'articles autour des thèmes médicaux liés à l'histoire de la fille sauvage de Songy.


     Suite à d'intéressantes discussions avec des hommes autour de nous, dont notre cher co-auteur et notre éditeur, Gaëlle et moi nous sommes rendues compte que bien des choses sur le fonctionnement du corps féminin échappait à une grande partie de la gente masculine.


     Pour tout ce qui a trait à la perception de la monstruosité féminine de Marie-Angélique Leblanc et toutes sortes de réflexions passionnantes sur le sujet, je ne saurais que vous recommander très chaudement les écrits de Julia Douthwaite (qui est en plus très sympa puisqu'elle nous a procuré des articles et son ouvrage The willd girl natural man and the monstrer ).
     Une femme forte et indépendante qui ne soit pas une riche noble libertine, cela avait de quoi déstabiliser et effrayer ses contemporains. 
     Parmi les choses qui inquiètent le plus au sujet de l'expression de la féminité, il y a bien sûr les menstruations, les règles, les périodes, les petites affaires, les indispositions, les jours fériés ; on dit aussi avoir ses histoires, ses ourses, ses isabelles,  ses glouches, ses coquelicots, ses ragnagnas, ses lunes, avoir ses parents de montrouge, les Anglais ou les Russes ont débarqué... le ketchup est prêt, traverser la mer Rouge, avoir le berlingot qui saigne et mille autres expressions toutes plus élégantes les unes que les autres.

     Nous nous sommes donc interrogés sur les règles de Marie-Angélique, cette fille sauvage qu'on a décrite comme sanguinaire, qui avait un rapport très particulier au sang, le sang des autres animaux qu'elle a consommé des années pour survivre, le sang de ses veines, ce sang trop sauvage dont on a voulu la purger... Quelle a pu être l'histoire de son sang menstruel?
     Son rapport à ce "sang de vie", opposé au sang qui a essentiellement représenté la mort ou l'agonie.

     Je pense que toute femme en bonne santé a déjà constaté que ce phénomène qui est censé être "réglé comme du papier à musique" peut facilement être chamboulé par tout un tas de facteurs. Mettons bien sûr de côté la grossesse et les raisons pathologiques ou l'intervention d'une pilule particulière.
     Le fait de partir en voyage loin de chez soi, de changer de climat, de subir un stress important, une dépression, un choc psychologique... peut bloquer les menstruations ou au contraire précipiter leur apparition. Ce n'est pas tellement surprenant puisqu'elles sont partie intégrante d'un ensemble complexe  de réactions chimiques et hormonales dans notre corps. Hormones sécrétées par les ovaires et gérées par l'hypothalamus et l'hypophise, dans le cerveau.
     Un chamboulement psychologique ou physique peut modifier la sécrétion de ces hormones, provoquer une augmentation ou une diminution des oestrogènes au profit des hormones du stress (cortisol, vasopressine...) ou des hormones de virilisation comme la testostérone, le corps étant probablement trop occupé à générer ces dernières pour déclencher le fonctionnement cyclique habituel des ovaires.

     
C'est ainsi que l'on rencontre bien plus souvent chez les grandes sportives que chez les autres femmes, particulièrement chez celles qui font beaucoup de musculation et/ou qui ont un taux de graisse anormalement bas, de fréquentes aménorrhées. Le corps se mettrait en quelque sorte "en veille", répondant au taux de gras insuffisant pour assurer une grossesse, évitant une grosse source de fatigue et d'affaiblissement de l'organisme (un déficit en fer et en magnesium est souvent provoqué par l'importante perte de sang) et parce que le corps souffrirait d'un déficit en oestrogènes.
     
Evidemment, nous n'avons aucune mention des menstruations de Marie-Angélique dans les documents d'époque qui témoignent de son existence. Mais ce que l'on sait, c'est qu'elle aurait vécu assez longtemps en forêt pour être devenue si sauvage et capable de développer un corps résistant et d'une force extraordinaire. Son mode de vie devait être encore bien plus difficile physiquement que celui d'une grande sportive et que dire du stress subi lorsque l'on vit dans la forêt, sans cesse soumise à mille danger?
      On peut aussi imaginer qu'elle a traversé des coins dans lesquels de possibles prédateurs comme des loups auraient pu être attirés par l'odeur du sang de deux jeunes filles pubères dormant dans un arbre.

      Si elle s'est vraiment enfui dans la forêt à l'âge de 10 ou 11 ans, comme nous avons choisi de le raconter, il est probable qu'elle n'ait pas eu le temps d'avoir ses règles avant, lorsqu'elle jouissait d'un mode de vie relativement confortable.
     La découverte de ce phénomène a dû être un choc pour elle.

     
Mais je ne vais pas vous spolier la scène, je vous laisse le plaisir de découvrir dans la BD de quelle façon nous avons choisi de traiter ce passage...



Des liens intéressants :

Periods of the savage girl

We've already done an article; without pretention; on the 18th century medicine, and we thought we'd do a little serie on/ and about medical themes tied to the story of the Songy savage girl.

Following several interesting conversations with the men around us, including our beloved co-author and our editor, Gaelle and I have concluded that many things concerning the feminin body are completely lost to men!

For all that may concern the way Marie-Angelique Leblanc and her feminin monstrosity may be perceived, I can only strongly recommend documents and stories written by Julia Douthwaite, (who is by the way a very nice person as she has obtained many edits for us, including her book "The Wild Girl Natural Man and the Monster")

A strong and independant woman, who was not rich, nobel, and/or libertine, had something distabilising and frightening to her contempory citizens.  Among the reasons that upset the most about feminin expression;  there is of course periods, mother nature's gift, menstruations, maniestations, feeling delicate, the curse, Mr. monthly, Lady days, we also say rags, got the painters in, aunty flo, cousin red, riding the coton pony, crimson wave, panty masacre,  closed for business, and a thousand other expressions all more colorful elegant then the one before.

So, we asked ourselves about Mairie-Angelique's periods, this savage child described as blood-thirsty, who had a peculiar relation with blood, the blood of animals she ate to survive, the blood in her veins, her wild blood that they tried to purify.......what could be the story of her monthly blood?
Her relation to "life's blood" opposed to blood which essentialy represents death and agony.

I think that any healthy woman has already noticed that what is supposed to be "as regular as a swiss watch" can very easily be turned around by a whole lot of factors.  Putting aside of course, pregnancy, pathelogical reasons or any type of birth control.
Going on vacation far from home, climatic change, to have an exess of  stress, depression, or phychologic shock..... all of these things can stop, or on the contrary speed-up the arrival of monthly periods.   This isn't really surprising, because menstruation is an intergral part of a complex system of chimic and hormonal reactions in our body.  Hormones secreted by the ovaries and managed by the hypothamus and the hypophis in our brain.
A phycological or physical change can modify the secretion of these hormones, provoking an increase or decrease of oestrogenes and favorising "stress-hormones" (cortisol, vasopressine..etc.) or "agressive" hormones like testosterone; and one's body is too busy controling these invasive hormones to set-off the habituel ovary cycle.

This is also probably why we find more cases of aménorrhée (total absense of periods) among highly athletic women, especially those who do a lot of body-builing and/or toning ; and/or who have a particulary low fat level.  The body kind of goes into "sleep" mode, answering to the lack of fat that is insuffisant for a pregnancy.  This avoids a considerable source of weariness and decline of the body, (iron and magnesium deficit, often follow an important loss of blood.), and because the body suffers from tha lack of oestrogens.
Of course we have no mention of Marie-Angelique's menstruations in any ancient documents concerning her existance.  But, what we do know, is that she survived long enough in the forest to become so savage, therfore, she must have also devellopped ans extra ordinary force.  Her life must have been much more physically difficult than that of a highly trained athlete, and what can we say about stress living in the forest, constantly exposed to a thousand dangers?
We can also imagine that she must have travelled through many places where possible predators (like wolves) would have been attracted by the blood of two young girls sleeping in the trees.

If she really did run away from home around 10 or 11 years old, like we have chosen to tell the story, it is very likely that she did not have her periods before, when she lived a life relatively confortable.
The discovery of this phenomen must have been shocking to her.

But I'm not going to spoil it all for you.  I leave to you the pleasure of discovering in the book how we have decided to deal with this passage............

The links above are in french, but very interesting and in accord to the subjet.



Du sang et des femmes. Histoire médicale de la menstruation à la Belle Époque

Le Sang des femmes - Blog dédié aux menstruations

Explications sur l'aménorrhée




vendredi 11 janvier 2013

Dix mois ...



... de différence . Oui parce que des fois j'attends des validations, des retours, et en attendant je refais des cases qui me vont pas ...

et là j'suis quand même assez surprise :)



Ten months..............of difference.  Yes, because sometimes while waiting for returns and validations, I redo what I don't like............ and I'm actually surprised.